Sur cette phrase msn de stephyz, j'ai eu envie de me laisser un peu aller.
ça m'as inspiré sur le coup.
Est-on bien sur que l'amour n'est pas un effet de la gravité?
L'amour, c'est avant tout une attraction mutuelle, quelque chose qui n'est pas répulsif, sinon on appelle ça de la haine.
La portée de l'amour est infinie, chose qui le rapproche de la gravité qui elle aussi a une portée infinie.
On peut constater aussi que même si l'amour abat les frontières, plus deux personnes sont éloignées, plus l'entretient de l'amour est difficiles , voire impossible.
On peut donc faire une analogie très intéressante entre la gravité et l'amour.
Je vais tout d'abord comparer à la gravité de Newton, qui marche très bien et est beaucoup plus facile que la relativité générale.
Comme chacun le sait (non?
) la force de gravité entre deux corps s'écrit de la façon suivante : F1/2=Q m1*m2/r^2
où Q est une constante, m1 la masse du corps 1, m2 la masse du corps 2, et r la distance entre les deux corps.
C'est maintenant que commence l'analogie :
On néglige la constante, ou dans notre cas, on prend N=1, N étant une constante qui pourra varier suivant l'ajout d'autres paramètres.
Le désir et l'envie qui nous attire vers la personne aimée peut s'écrire de la façon suivant F=a1*a2/r^2
a1 étant l'amour que porte 1 à 2, et a2 l'amour que porte 2 à 1. r étant la distance qui sépare les deux personnes.
On retrouve bien l'expérience quotidienne qui dit que pour se retrouver en couple, il faut que les deux personnes s'aiment, et qu'elles soient relativement proches l'une de l'autre.
En cas limite, on voit que si la personne 1 aime la personne 2 à la folie, mais que la personne 2 est non seulement très éloignée, mais de plus, n'aime pas la personne 1, alors la force est quasiment nulle.
ça résume assez bien les 3 conditions nécessaires pour qu'il y ait quelque chose. Maintenant, on peut passer la seconde, et s'attaquer à la comparaison avec la relativité générale.
Ce coup-ci, il n'y a plus de vecteurs, donc plus de direction au sens traditionnel du terme.
Celà dit, on voit immédiatement la première comparaison qui s'offre à nous. Celle de la distorsion du temps. Le temps ne s'écoule pas pareil suivant qu'on se trouve à coté de la personne aimée ou non. Loin d'elle, le temps s'arrête, pratiquement figé, les secondes nous semblent des heures. Mais près d'elle, les périodes (comprendre : les battements du coeur) s'accélèrent, chaque mouvement est plus difficile à faire, tout devient hésitant, les incertitudes sur la position des membres, les gestes quotidiens, les pas que l'on fait. Tout est accentué. On peut voir ceci comme une contraction des longueurs, chaque mouvement est faussé, notre perception des longueurs est chamboulé.
Et l'une comme l'autre ont les mêmes limitations.
La relativité générale ne sait pas bien décrire une attraction gravitationnelle entre deux objets infiniments proches et petits.
Chose que défie l'expérience pour l'analogie.
En effet, autant a distance proche mais non nulle, les pas sont hésitants et les distances faussées, quand on se retrouve collé à elle, plus rien n'est hésitant, comme si on posait pieds à terre, chaque chose devient extrêmement précise, le temps reprend son rythme intrinsèque, on démontre donc que l'on se retrouve dans son référentiel propre, c'est à dire le référentiel dans lequel les distances et le temps ont leur valeur extrémales.
Avec celle analogie, et sans présumer du a2, je pourrais dire que dans mon cas, j'ai \forall filles \in \mathbb{R}^3 , r\rightarrow \infty
(pour ceux qui ne lisent pas le LaTeX couramment, l'explication la plus logique pour mon cas est de dire que pour expliquer un résultat nul, il me faut prendre r infini quelle que soit la personne considérée.
Alors, vous trouvez mon sujet comment? Stephyz, je t'en prie, commente moi cette explication physico-psychologique, toi qui adore les sciences.